mardi 10 juillet 2018

ZAC Ogenoy Est


Bonjour,

Comme vous le savez, la Mairie a mis à disposition du public l'étude d'impact en vue de la réalisation de la ZAC (Zone d’Aménagement Concertée) « Orgenoy-Est » à Boissise-le-Roi et l’avis de l’Autorité Environnementale et de la réponse écrite à cet avis en vue de sa la réalisation : https://www.mairie-boissise-le-roi.fr/actualite/avis/

La mise en ligne des 24 dossiers dont certains de plus de 200 pages demandent de la vigilance et beaucoup de courage !

Nous avons essayé, par une étude à plusieurs, de lister les points principaux (non exhaustifs) qui semblent poser problème et qui ont été pointés par la Mission régionale d'Autorité environnementale (MRAe). Vous trouverez notre travail collectif d’analyse en pièce jointe.

Voici les principaux documents analysés par nos soins avec un lien :
·         Document N°6 (Orgenoy_Avis-de-lAE.pdf) : avis de la MRAe

·         Document N°5 (2017.310-E05-D-Note-dinformation-complémentaire-DRIEE.pdf) : organisme qui travaille pour la mairie répond aux critiques du document N°6

·         Document N°2  (2017.310-E04-D-Étude-dimpact-180327-1.pdf): description du projet par la Mairie par le même organisme

Suite à nos éclairages, nous vous demandons de formuler vos observations et propositions sur le registre tenu à cet effet en Mairie ou sur l’adresse mail suivante : contact@mairie-boissise-le-roi.fr
Après le 2 août, la Mairie sera dans l’obligation de réagir à vos interventions et de clarifier sa décision.
Merci d’y participer et de nous tenir informé de la teneur de vos propos pour pouvoir suivre au mieux ce dossier qui est primordial pour la qualité de vie de Boissise-le-Roi-Orgernoy.
A bientôt pour de nouvelles actions,
L’équipe de « Vivons mieux ensemble »



Mise à disposition du public de l’étude d’impact, de l’avis de l’Autorité Environnementale et de la réponse écrite à cet avis en vue de la réalisation de la Zone d’Aménagement Concertée Orgenoy-Est à Boissise-le-Roi
1.    Introduction
Cette étude nous permet de poser des questions, de formuler des observations et surtout de relayer les positions, les questions et les remarques de l’autorité environnementale qui n’ont pas eu de réponses claires de la part de la municipalité.
Ce projet très ancien – 2003 – est très mal remis à jour. Il aurait du être remis à jour et à plat, compte tenu des évolutions récentes et futures de notre territoire, on s’est contenté de petits arrangements
2.    Un projet mal pensé
Orgenoy n’est pas une zone préférentielle pour implanter une zone urbaine car cela limite l’espace agricole et naturel.
Ce projet a été mal pensé.
(Document : Orgenoy_Avis-de-lAE.pdf page 10) : En termes de densité, l’étude d’impact indique que le SDRIF impose pour les « espaces urbanisés à optimiser » une augmentation minimale de 10 % de la densité humaine et de la densité moyenne des espaces d’habitat. La MRAe note que cette disposition ne s’applique pas pour la ZAC, qui est un secteur d’extension urbaine pour lequel une densité minimale de 35 logements par hectare est exigée22. La densité de la ZAC n’est que de 22 logements par hectare (page 36)23. Or si le SDRIF s’impose aux documents d’urbanisme, il est attendu, au vu de l’enjeu régional de préservation des espaces agricoles et naturels, que plusieurs partis d’aménagement répondant à cette exigence soient présentés.
La MRAe recommande d’approfondir la justification de l’articulation du projet avec les orientations réglementaires du SDRIF.
Il faudrait une meilleur justification du choix du site : l’autorité environnementale régionale compte tenu du besoin en logements et de la préservation des terres agricoles parle de 22 logements /hectare alors qu’il en faudrait 35, afin d’impacter le moins possible l’espace agricole, la municipalité répond qu’il y en a 34/hectare.
QUI A RAISON ? On peut préférer 22 logements/hectare mais il faut l’assumer !
Orgenoy se trouve au milieu d’une très belle zone agricole, d’ailleurs elle faisait partie Parc naturel régional du Gâtinais français (PNR) et c’est le Maire Gérard Aubrun qui l’en a fait sortir. Selon l’autorité environnementale ce projet ne répond pas à l’enjeu régional de préservation agricole et naturel, il amène une perte de 7 hectares de bonnes terres agricoles, cela aurait nécessité plus d’étude car en densifiant un peu plus on aurait moins perdu de terre.
La Mairie répond qu’il ne touche qu’à moins de 1% de la surface communale si l’on en croit le POS en vigueur !
Donc réponse incorrecte.
De plus réapparaît le projet de la Pierre Frite (document 2017.310.E04 D Page 92) avec un projet de deux restaurants et un village de marques (document 2017.310.E04 D Page 109) et une zone d’activités artisanales au sud d’Orgenoy ! Elle est sur la commune de St Sauveur !

3.    Problème de pollution de terrains
Arsenic dans la zone de la phase 2
La construction de sous sol est interdit pour les résidences individuelles.
4.    Problèmes de nuisances sonores
(Document : Orgenoy_Avis-de-lAE.pdf page 8) : L’étude d’impact mentionne en outre un projet de liaison routière entre le sud de Melun et l’autoroute A6, dont le fuseau du tracé envisagé au stade des études préliminaires passe à moins de 50 mètres de la ZAC (plan page 121). Elle indique que le projet est ajourné pour le moment, selon les informations obtenues auprès du conseil départemental de Seine-et-Marne, mais qu’en cas de réalisation, cette route aurait des conséquences importantes sur l’environnement acoustique de la ZAC. Elle précise qu’il reviendra au maître d’ouvrage de cette infrastructure de prendre les dispositions nécessaires pour la protection des habitations.
Réponse de l’Aménageur : (Document 2017.310-E05-D-Note-dinformation-complémentaire-DRIEE page 9) : Le projet de liaison routière se localiserait à environ 250 mètres au nord de la ZAC. Pour anticiper l’éventuelle réalisation d’une liaison routière au nord du projet de ZAC, des protections acoustiques seront envisagées pour la réalisation des constructions de la phase 1A qui seront le plus soumises à ces contraintes (limite nord). Ces protections seront intégrées au sein du cahier de prescriptions architecturales et paysagères élaboré, qui vient en complément des règles d’urbanisme en vigueur. Chaque acquéreur, qui y sera soumis en fonction de la localisation de sa parcelle, devra intégrer des protections acoustiques à définir pour l’obtention de son permis de construire.
Ces problèmes sont liés à la liaison entre l’A6 et Melun Sud (C5) qui réapparaît. Elle posera des problèmes de qualité de vie au niveau de la phase 1 du projet. Elle sera à moins de 50 m de la ZAC, (alors qu’il en faut 100 m), donc nuisances sonores très fortes.  Ce choix compte tenu du C5 très proche n’est pas opportun.
Réponse de la Mairie elle sera à 250 m au nord de la ZAC. C’EST FAUX !
Il faudra de plus que chaque propriétaire se protège du bruit !!!!
5.    Problèmes liés aux transports
(Document : Orgenoy_Avis-de-lAE.pdf page 9) : La desserte en transports en commun du hameau est faible. La commune est desservie par une gare du RER D (gare de Boissise-le-Roi), située au centre-ville à près de trois kilomètres du site de la ZAC, ce qui représente un trajet de plus de 30 minutes à pied, et de 10 à 15 minutes en vélo. Le hameau est également desservi par des lignes de bus : une ligne du réseau départemental, à des fréquences assez réduites (1 bus par heure), et deux lignes de transport scolaire.
Cette ZAC est organisée dit l’autorité environnementale autour du tout voiture, cela ne va pas dans le bon sens, elle est à 30 minutes à pied de la gare, et sinon les transports en commun sont très faibles (Un bus/heure). Il y aura donc une augmentation du trafic routier. Il faudrait développer les transports en commun mais rien n’est précisé. Tout cela éviterait le « tout voiture ».
Il n’y a pas d’aménagements précis pour la circulation.
Le nombre de places de parking est insuffisant selon la Mairie (« un nombre limité de places au regard des besoins ») et les parkings prennent beaucoup de place selon l’Autorité environnemental (« prévoir un nombre de places de stationnement plus réduit ») ?
6.    Problèmes liés à la pollution lumineuses
Pour une réduction des nuisances sur la faune, les oiseaux, les mammifères, insectes et autres invertébrés ainsi que l’impact de la lumière artificielle sur la santé, il faut adapter les sources lumineuses nouvellement créées et revoir les sources lumineuses actuelles. Les lampadaires devront être adaptés sur le niveau d’éclairement ainsi que sur la direction de la lumière, sa nature et sa couleur. La municipalité devra adapter sa politique en matière d'éclairage pour des économies d’énergie et pour lutter contre ces nouveaux phénomènes. (Limitation dans le temps ; asservissement à des détecteurs de présence etc..)
7.    Problèmes liés au manque d’équipements
(Document : Orgenoy_Avis-de-lAE.pdf page 11) : Enfin, le projet conduit à une augmentation importante de la population du hameau (80 %). Une école et des stades sont présents à proximité24, 5et l’étude d’impact indique qu’un projet de commerces pourrait voir le jour au centre du hameau25 (page 162). Cependant, l’aménageur de la ZAC aurait pu étudier une programmation qui accompagne cette urbanisation nouvelle (crèche, commerces, équipements culturels ou autres), ou à défaut mieux justifier de son absence, afin d’éviter de créer un quartier « dortoir » mais également de limiter les déplacements routiers induits notamment par l’éloignement de la gare RER située à 1,5 km du site. Compte tenu des conséquences éventuelles sur les déplacements, la qualité de vie et la qualité de l’air, la MRAe recommande de justifier la localisation retenue pour cette extension et le choix de ne pas programmer au sein de la ZAC des équipements collectifs.
Réponse de l’Aménageur : (Document 2017.310-E05-D-Note-dinformation-complémentaire-DRIEE page 6) Par ailleurs, en étroite collaboration avec la commune de Boissise-le-Roi, il a été décidé de renforcer les équipements publics existants de la commune plutôt que d’en créer de nouveaux, éviter une multiplication des coûts et favoriser une optimisation des usages. Par exemple, l’école dispose actuellement de 3 classes inoccupées (soit 90 élèves). Ces classes pourront donc accueillir les futurs élèves de la ZAC. Ainsi, l’aménageur participe financièrement à la réalisation d’un espace multi-accueil afin de renforcer l’offre en services auprès de sa population et notamment pour un meilleur accueil de la population en bas-âge. De plus, il participe financièrement à la réalisation du dojo, équipement sportif réalisé pour diversifier l’offre et ainsi répondre aux mieux aux demandes des habitants actuels et futurs.
Une augmentation du nombre d’habitants entre 700/900 va générer 350 enfants, (document : 2017.310-E04-D page 163) Trois classes sont disponibles !
A Orgenoy cela suffira-t- il ?
Mais il ne faut pas seulement des classes, il faut des équipements sportifs. Il y a deux terrains de football à Orgenoy, cela ne suffit pas. Pour la Mairie, l’aménageur a participé à la construction du Dojo, de la crèche mais c’est à Boissise ! Il faut aussi des équipements culturels, des salles de réunions, des commerces de proximité à Orgenoy !
Si tout cela n’est pas construit à Orgenoy nous aurons une cité dortoir avec tous les problèmes liées !
A tout cela la Mairie ne répond pas.
Pourquoi ce manque d’intérêt pour Orgenoy ?
Peut-être du fait que la moitié des logements est social !
Si on maintient le lieu il faut absolument des infrastructures pour redonner de la qualité de vie à cette ZAC ! Il faudrait des places aménagées.
Ainsi dans le centre bourg du hameau la place nouvelle Issac Goncalves n’est toujours pas aménagée !



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